Le chantier de l’EPR de Grande Bretagne sera le premier projet européen rentable capitalisant sur les têtes de série

Article de la SFEN sur l’organisation du chantier :
http://www.sfen.org/fr/rgn/hinkley-point-cgn-croit-en-la-technologie-epr-et-en-le-leadership-dedf

Petit rappel historique.

Il faut garder en tête que l’EPR s’appelait à l’époque European Pressurized reactor, avant de devenir Evolutionary Pressurized reactor. Il allait de soi que l’EPR devait être répondre aux attentes d’EDF et des électriciens allemands, ainsi qu’aux exigences des Autorités de sûreté françaises et allemandes. C’est sans grande surprise qu’il en est sorti un modèle compliqué, parlant aussi bien l’allemand que le français, mais c’était l’équation imposée dès le départ.

Faire porter le chapeau à Siemens serait excessif. Siemens et Framatome ont conçu dans la douleur un produit répondant au cahier des charges qui leur était imposé. Le chapeau est donc à faire porter à la politique française d’avoir choisi une coopération avec un pays dans lequel  on savait qu’il était hors de question de construire du nucléaire. (Il semble que dans les années 90 les Verts allemands étaient encore plus forts qu’aujourd’hui.)

L’EPR est donc incroyablement fiable, et ne doit plus inquiéter les citoyens tant l’excellence est atteinte à ce niveau de sureté.

(Pour mémoire :

L’accord avec Siemens résulte de l’échec du rachat de Westinghouse par Framatome…

CBS vendait Westinghouse, Framatome a misé trop bas et BNFL a gagné, puis a racheté Combustion Engineering qu’il a fusionné avec Westinghouse.)

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